Looking For Marcelo

     Yo ! Je sais pas vous mais je sais que vous attendez la fin de mon histoire. Est-ce que j'ai trouvé Marcelo ? Est-ce que j'ai encore indirectement tué un vieux ? Est-ce que j'ai encore fait des rencontres totalement inutiles ? Est-ce que j'ai encore eu des visions de lamas ?

     Mon temps en Colombie est compté. Les rumeurs disent que Marcelo à décidé de rentrer au pays. Donc le mec comme ça, prend son billet et rentre, en première classe surement. On lui à sans doute raconté qu'un gars à fait 10 000 Km pour le ramener à Marseille/ ( A sa place j'aurais appelé les flics ).

    Bon ba voila je suis au milieu de la Colombie, tout seul, ma cible est sans doute à 4000 Km de là, dans son bled...

    Je décide de filer vers la grande ville la plus proche, Medellin ! La ville d'un certain Pablo.E (si tu sais pas va sur wiki m'embête pas). On entend beaucoup de légende sur cette cité, l'insécurité y régnerait, les chats te raquetterait, les pigeons serait dealer de graine bref, pour un étranger, naïf et gentil comme moi ça n'a pas l'air d'être un lieu trés conseillé.

    J'arrive dans la ville à 2h du mat, des cernes sous les yeux, la bouche asséchée, un faim de loup ! En allant vers mon auberge je tombe sur un café, ouvert à  2h du mat ! Je m'asseois dans un sofa plus confortable qu'un siège de train corail (C'est pas difficile en vrai). Aprés 4 cheescakes, 1 thé glacé, 3 expressos, je m'endors ( toujours dans le café hein). Au réveil, j'aperçois un vieux ( le dernier de l'histoire !!) dans le fauteuil d'en face. Le mec me fixait pendant mon sommeil ! Le malade ! De ce pas je lui pose la question que vous aussi poseriez à ma place :

- Euh, vous me regardiez dormir, on est d'accord ?

- Si

- Vous faites souvent ça ?

-Si

- Vous êtes un grand malade on est d'accord ?

- Si.. Mais moi au moins je sais ce que tu cherches et j'ai un billet d'avion pour l'Argentine, donc fais pas trop le malin.

- Quoi ?! Non mais je voulais dire, moi aussi je regarde souvent les gens dormir tout le temps, je suis abonné à Dormir TV tellement je kiffe ça, allez passe le billet l'ami j'te paye un cheescake !

- J'ai été comme toi plus jeune, gamin. Va là-bas, va voir un match de football dans un stade, va manger de la viande, des empanadas, va faire la fête, parle avec les argentins. C'est le seul moyen de trouver ce que tu cherches. Et si jamais ça ne marche pas, refait toi le chemin parcouru, pense aux pays que tu as traversé, aux amis que tu as rencontré (J'espère qu'il dira pas "aux vieux qui sont mort devant toi"), aux paysages que tu as admiré et si après ça tu penses que tu as échoué dans ta quête c'est que tu n'as rien compris au voyage. Prends ce billet. Bonne journée.

- Euh ... merci ...

    En prenant l'avion, je me suis souvenu. De mon arrivée au Chili, des mes nombreuses rencontres, de ce pays long comme un lundi de novembre et large comme une aiguie à coudre. De mon arrivée en Bolivie, du choc culturel, de l'accueil et de la nourriture. De la culture inca au Pérou, des moustiques, d'un bon ceviche. De la Colombie, de ce peuple merveilleux, de cette odeur de café, de ces vallées magnifiques. De l'Argentine, son peuple fou de football. Des rencontres, des belles amitiés nouées, les reverrai-je un jour, peut-être. Mais le souvenir des bons moments passés, restera debout.

Arrivé en Argentine, je sens que le voyage se termine je n'ai plus d'énèrgie et plus de sous. Je mise tout sur deux choses, aller dans un stade et partir dans le fief de Marcelo à Rosario !

Pour le match, je trouve des places assez facilement par l'intermediaire d'un français qui passait par la. L'ambiance était merveilleuse ! J'en profite pour demander aux supporter un indice pour savoir comment je peux trouver Marcelo !

L'un d'eux me dit qu'il connait le gardien du stade de Rosario, et qu'il peut me faire entrer la bas. Les rumeurs disent que Marcelo serait en passe d'entrainer l'équipe là-bas. Je saute dans le premier taxi qui m'emmène au premier bus qui m'emmène à Rosario qui m'emmène (c'est chiant hein) au stade ! Je cours à toute vitesse, je salut le gardien furtivement, il me fait des grands gestes mais je l'ignore. J'arrive dans l'enceinte du stade. Personne, pas de coach, pas de joueur, pas un vieux ...

Le gardien me rattrape, il est essouflé. Il m'informe que Marcelo à décidé de ne plus revenir dans un stade de football, qu'il en à assez de ce monde pourri et qu'il souhaite maintenant elever des vaches en Normandie...

Voila. Je n'ai pas rencontré Marcelo. Je n'ai même jamais tué de vieux involontairement ^^. 

Je n'ai peut-être jamais bougé de mon bureau.

Merci.

Un peu de repos

J'entame donc ma remontée vers le Nord, je n'attends personne. A coup de bus, de visite sur la côte péruvienne, de mal de : crane, de ventre, de pied. Je commence à m'habituer aux heures de bus, aux sièges avec peu de places pour les jambes, aux arrêts a 3h du matin, aux taxis dés l'aube. Pffiiiiouuu c'est bien beau tout ça ! J'ai traversé le Pérou et l'Equateur en trés peu de temps. Mes jambes tremblent de fatigue, ma gorge est sèche, mes yeux sont rouges. J'ai même des hallucinations, je vois des baguettes et des camembert partout ! Bref je suis fatigué. Aprés être passé par Lima, Mancora, Cuenca, Banos, Quito, Cali je décide de prendre un peu de repos.

Je pars me reposer dans un des endroits les plus peace de Colombie, des montagnes remplies de végetation, des ballades à cheval, une température des plus agréable. Voila ce qu'il me fallait : SALENTO. J'arrive dans la ville a 6h du matin. Sans hebergement. Je m'asseois dans un café qui vient d'ouvrir ces portes. Je demande un bon café et le journal du jour. Le serveur me dit que c'est la premiere fois qu'il servait aussi tôt, mais que c'est bien d'avoir de la compagnie dés l'aube. A la une du journal ça parle de corruption, d'économie et de football. La Colombie jouera un match trés important contre le Brésil dans trés peu de jour. Trois pages consacrée à cet évenement. Je demande au serveur de me conseiller un endroit reposant ou je pourrais passer quelques jours. Il m'envoi dans une sorte de ferme transformée en auberge. Une dame vous y accueil avec un la tendresse d'une biche ( je ne sais absolument pas si c'est tendre une biche j'en ai jamais mangé). Une terrasse, une vue sur les montagnes, des chèvres, des chevaux, des vaches. Une sensation de paix se dégage de l'endroit, c'est ce qu'il me fallait.

Zut !

Bon, il est 10h je ne pense qu'a faire une mini sieste trente minutes pas plus. Je mets un réveil ( Le pire truc quand on fait une sieste) histoire de mettre toutes les chances de mon coté. J'ouvre les yeux, 10h35 top, je me sens reposé plein d'énergie j'ai envie de courir, de sauter en l'air de ... ( j'ai pas d'idées la). Bref, parfait je repense a l'enquête, je décide de faire un tour dans la ville car on ne sait jamais sur quoi on peut tomber. En me dirigeant vers le centre je voit un tflyer trainer sur le sol. Je le ramasse pour le jeter à la poubelle, tout en râlant sur l'incivilité des gens etc. etc. bref. Et la !!! En jetant un oeil au papier je vois qu'un évenement est organisé, une conférence sur le football avec la participation de .... de ..... MARCELOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO wouahahahaha je m'enjaille sur une danse de la victoire ridicule. Ca y est je sens que je vais réussir, la conf' à lieu a 14h aujourd'hui sur la place principale. Il faut absolument que je trouve le moyen de rentrer. EUREKA ! J'ai mon plan. Super simple je me fais passer pour un journaliste français venu observer le football en Amérique du Sud simplement. Je file vers la place pour avoir des tickets. Bizzarement je ne vois pas grand monde, pas de chaises ou de banc pour assister à la conférence. Je veux bien que l'organisation ici ne soit pas tout le temps à l'heure mais quand même on parle de Marcelo, on ne va pas l'acceullir dans une vulgaire tente de la croix rouge. Surtout je ne vois personne de l'organisation. Je vais me renseigner auprés d'un petit vieux ( VOus le voyez venir non ?) qui prend son café en terrasse.

Moi : Hola !

Lui : Oui ? ( Poli le mec)

Moi : (Je lui montre le flyer) Vous êtes au courant qu'il y a une conférence à 14H aujourd'hui ? Et pourquoi il n'y a personne de l'organisation ? Vous êtes vraiment un pays de flemmard c'est pas possible ! On parle de Marcelo ! On paye des impôts ! ( Je me suis enflammer sur la fin j'avoue)

Lui : Mon Dieu ! J'ai 88 ans, j'ai parcouru la moitié du globe, j'ai affronté des crocodiles, des morses, des tigres du Bengal, j'ai sauvé des familles de la famine, j'ai cultivé tous les légumes du monde, j'ai rencontrés des personnes fabuleuses, et pas que. J'ai aussi vu pas mal de cons. Mais des comme vous 15 ans de carrière jamais vu ça. C'était hier la conf' !

Moi : Bah non c'est marqué le 22 !

Puis comme toute personne qui se couvre de ridicule je regarde la date sur mon téléphone tout doucement, je deviens rouge de honte. On est bien le 23, la conf était le 22. Je me rend compte que ma sieste n'a pas duré 35 minutes mais 24h et 35 minutes ...

Je touche le fond, le vieux rit aux larmes. Je me demande comment j'ai fait pour dormir autant et pourquoi comme tout les vieux de mon histoire celui la n'a pas de crise cardiaque. Il continue de se marrer, je pris pour qu'il s'étouffe.

BOLIVIE

Deux mois à La paz. Deux p****n de mois à La Paz. Qu'est ce qui m'a retenu là-bas tant de temps ? Une ville polluée, surpeuplée et bruyante. Peut-être ce sont pour ces raisons la que je suis resté. Parce qu'une âme se dégageait de cet endroit. Quelque chose d'humain. J'aurais aimé rester un peu plus longtemps. Mais j'avais un objectif à atteindre. Me voila au bord du lac Titicaca. Berceau  de la civilisation Incas.

Pour avoir des réponses il est souvent conseillé d'aller à la Isla del Sol (Ile de soleil pour ceux qui ont fait allemand LV2)  au beau milieu du lac Titicaca. J'embarque avec un acolyte trouvé au hasard. Il m'a dit qu'il était le pont  entre le Sri Lanka et Aubervilliers. J'ai pas tout compris. Tant pis on monte sur un bateau quitte à réveiller mon mal de mer ( Mais on est sur un lac pas la mer du coup y a pas de vague puisque c'est un lac et tout, tu vois, en fait parce que c'est calme un lac aprés je sais pas si le mal de lac existe).

Nous arrivons sur l'ile. Le soleil trés haut dans le ciel me braque. Mes lunettes fondent, ma peau commence à peler mon nez se tranforme en grosse tomate bien rouge. Ma vue est soudainement devenu flou, je suis ebloui par les rayons du soleil. Je décide de me poser sur un gros rocher. Mes yeux se ferment et me voila parti pour une sieste aussi lourde qu'une blague des Grosses Têtes.

Une voix surgît dans ma tête, un lama apparaît il a un accent marseillais voici ce dont je me souviens :

"... Oh Fada que t'y es ! T'endors pas sous le soleileuh con ! Tu crois que c'est comme ça que tu va retrouver l'autre fada de Marcelo ? Reveileuh toi, prend le bus et va à Cusco con ! allez tchao !"

Je précise que ce qui me parlait était un lama. ( Une fois que fini d'écrire promis que vais aller consulter) Me voila réveillé avec un mal de crane terrible. Je me demande si c'était de la folie ou une vision, mais je ne peux m'empêcher de suivre la directive donnée par cet animal. ( On parle bien d'un lama avec un accent marseillais, je vais aller consulter je vous ai dit). Une fois rentré de l'île je prend le premier bus direction Cusco. C'est parti pour 15 heures de route !

.... Vroom .... Vroom  ... Vroom .... Vroom Arrivé ! ( Ca passe vite 15 heures !)

PEROU

Me voila arrivé a Cusco, capitale de l'empire Incas. Une ville magnifiquement propre, un centre-ville tout en pierre, des vieux murs incas, des dorures dans les rues, des statues d'empereur, je viens de changer de dimension. Je comprends pourquoi je suis ici. Marcelo à surement voulu venir pour pour étudier l'esprit de conquête qu'avait les Incas. Ceci est cohérent quand on connait son goût pour jouer l'attaque a tout va. (Faut bien trouver une raison hein)

Trés bien ! Je sens que je suis de retour dans le game. C'est parti, je sais où je vais aller pour commencer l'enquête. Au marché, j'ai faim, je mangerai un lama entier ! Me voila dans ce grand entrepôt bruyant, des fruits, du poisson, de la viande, des plats mijotés. L'endroit I-DE-AL. Je m'asseois je demande une assiette vegetarienne n'ayant pas trop confiance en ce qu'ils proposent en animal mort et cuit. Je m'asseois devant la roulotte, la dame me sert. Un homme assis a coté de moi me demande le sel. Je lui donne, il me demande d'ou je viens et pourquoi j'ai mis tant de temps à venir ici pour chercher Marcelo. ( Ca faisait longtemps que j'avais pas croisé de petit vieux extra lucide).

Vieux : Merci !

Moi : De rien, mache bien surtout, les vieux que j'ai croisé n'ont pas été trés trés chanceux.

Vieux : Prends le chemin du Nord petit tu trouveras tes réponses, passe moi le piment aussi s'il te plait.

Moi : Merci l'ami ! Fais attention aux brulures d'estomac surtout. Bon vent.

Vieux : Ciao gamin.

Enfin un indice j'ai retrouvé un vieux et direction le Nord !

Suite de l'aventure, direction la Bolivie, ce voyage me fera passer par des endroits que l'on ne voit pas toujours quand on traîne autour de la gare de Caen. Vous verrez.

Premiere étape : San Pedro de Atacama.

Aprés des heures de bus de nuit, un arrêt aux douane entre deux régions chiliennes (Jamais vu ca), j'arrive à 6h du mat dans cette oasis au beau milieu du désert le plus arride du monde.

Des petites maisons en terre façon hobbit, plus de touristes et de sacs a dos que d'habitants. Bienvenue a touriste land. San Pedro de Atacama.

Bon je sais que le dernier indice m'incitait à aller à la frontière, je fais juste un petite stop ici parce que "c'est à faire" comme dirait le plus cliché des touristes.

Et voila que je me retrouve sur un vélo, sur une route en plein milieu du désert. A rouler sous un soleil de plombs, Chapeau d'aventurier sous le casque. Direction la Valle de la Luna ! (Lieux dont les paysages evoquent ceux de la lune). Et c'est vrai. Tout y était  à part l'apesanteur. (J'ai surtout senti le manque d'apesanteur dans les montées que j'ai faite à vélo). Allez quelques photos genre blog tout ca.

Seconde étape : Traversée du désert.

Me voila debout au petit matin, objectif rejoindre la Bolivie. Aprés quelques heure de recherche je trouve un moyen d'y aller a moindre frais mais non sans risque. Il me propose une traversée ilégale de la frontière, d'affronter des flammands roses et des renards, de traverser un désert d'ou personne ne sort saint d'esprit.... Evidemment j'accepte !

Mon guide m'explique que le premier danger ici sont les flammands roses. Si ils repèrent le bruit du moteur, ils sont capable d'attaquer le véhicule, le mettre en morceaux et vendre les pièces détachées au marché noir.  On a passé cette étape sans problème.

Second danger : Le renard bolivien. Ne jamais le regarder dans les yeux au risque de se finir emietté tel un vulgaire poulet de bresse. Esquive parfaite au final.

Ces étapes passées, nous voici arrivés dans ce fameux désert : Le Salar d'Uyuni ! Un désert de sel qui s'étant sur des kilomètres. Sans un bon guide tu restes bloqué dedand à vie et tu te transformes toi même en gros cube de sel.

Une fois sorti du désert je prends la route pour la capitale, La Paz 3600m d'altitude, ville surpeuplé, de la friture à toute les sauces, le bonheur !

Je m'engouffre dans les rues de la ville, je bouscule deux trois personnes pour parvenir au marché. Je commande un api avec un pastel de queso pour casser la croute. Et soudain un vieux (comme par hasard) assis à coté de moi m'addresse la parole :

Vieux : Hola  !

Moi : Ok, tu sais qui je cherche, tu vas essayer de me donner un indice et tu vas te chopper une crise cardiaque comme d'habitude. Je t'arrête ! Moi j'ai pas envie de faire mourrir les gens avec mon histoire ok. Donc on en reste la, cela vaut mieux pour toi viel homme.

Vieux : .... Je voulais juste te dire que ton lacet est défait ...

Il avait raison.

Bizzarement aprés être resté deux mois sur place  aucun indice sur la suite de mon tarjet. Quelque chose s'est cassé durant ce voyage. La chance qui m'accompagnait depuis le début s'est envolé, comme mon téléphone... . Le mieux à faire est d'aller se resourcer dans le puits d'énergie le plus connu, le berceau des civilisations andines. Je pars à la découverte des Incas !

Le jeune homme à maintenant traversé le pays pour se retrouver dans la ville d'Iquique au Nord du Chili. Ayant toujours en tête de retrouver Marcelo Bielsa, il s'en va visiter la ville "fantôme" d'Humberstone. En plein désert cette ville construite en 1872 pour la production de salpêtre fût abandonnée en 1960 en raison du déclin de l'industrie. Ouverte aux visites depuis 2005, la ville est restée dans un état quasi intact du fait de l'abscence d'humidité dans la région. La légende veut que l'esprit des habitants et des travailleurs veille sur la ville. Bien sûr cela n'est qu'une histoire que les anciens racontent pour faire peur aux enfants ... mais juste pour voir laissons leurs la parole.

Encore un jour ensoleillé, un de plus. L'air est sec, une légère brise fait s'envoler la poussière présente depuis des siècles ici. Je traine toujours dans la maison du maire. Elle est grande, bien décorée, la cuisine est équipée de tous ce qu'il faut : une bouilloire, une cafetière, les meilleures poêles de la région réputes pour faire cuire les meilleures omelettes ! J'aime cet endroit. Que pourrais-je dire sur ma ville ? Elle est cool, on a un terrain de foot, une piscine, un terrain de basket, un thêatre on a tout ! Et c'est assez calme dans le coin. Pas grand monde depuis un certain temps, je sais pas trop où sont passé les gens. Enfin calme... depuis une dizaine d'année pleins d'étranger viennent au village. Je ne sais pas trop qui ils sont et pourquoi ils viennent. On dirait qu'ils viennent visiter une ville morte dont il resterait que les bâtiments. Ils ne savent pas que les habitants reviendrons d'une minute à l'autre.

Sur tous ces visiteurs un m'intrigue particulièrement. Contrairement aux autres il ne visite pas la ville comme un musée. Il a l'air de chercher quelqu'un ...

Il est arrivée ce matin, un guide a la main, une démarche volontaire. Qui cherche-t il ? 

Il s'arrête, il s'énèrve : "Mais qu'est ce que je fous la ?" 

Il tourne en rond ne sait pas par ou aller. Il visite des cuisines, des chambres, des salons sans trouver les réponses aux questions qu'il se pose. Il arrive dans la partie industrielle de la ville. Un véritable chef d'oeuvre technologique conservé dans son état initial. 

D'un coup ses yeux s'illuminent, l'impression qu'ils commence a comprendre l'interêt de l'entraineur pour cette ville. La précision des installation, cette ville restée parfaite aprés 50 ans d'abandon. Ces usines qui, pour l'époque, étaient à la pointe de la technologie. La recherche de l'authenticité et de l'organisation. Une ville entierement organisé pour fournir la meilleur production à l'entreprise. Des individus au services du collectif. (Quelle reflexion.) Comme dans une équipe de football.

A la sortie de l'usine, notre ami croise un ancien, barbe blanche, sandales et pancho. J'ai pu assister à leur discussion :

Vieux : Je sais qui tu cherches, gamin !

Lui : Euh, j'imagine que tu vas pas me le dire tout de suite. Tu veux que je prévienne ta famille pour ce qu'il va t'arrivé ? ( Voir episodes précédents)

Vieux : Ne sois pas insolent petit, l'homme que tu cherche à pris la direction des civilisation anciennes, là ou le soleil est roi et la pleine lune éternelle, la ou ahhhhhhhhhhfejrvegvre. ( Vous avez devinez crise cardiaque, mort subite, bref ..)

Le visiteur a l'air pressé de partir, comme si il avait compris quelque chose. Ou qu'il avait trouvé ce qu'il cherchait. Fin de sa visite intriguante. Je ne sais pas si cet homme arrivera au bout de sa quête. Pour cela il devra passer par la périeuse frontière du nord du pays. Quant à moi je peux retourner dans la maison du maire, et reprendre l'activité d'un esprit normal. La bise a vous.

To be a continuer.